L’aissmc œuvre au mieux-être des citoyens-souffrants de troubles physiques ou psychiques. Elle rassemble des usagers ou non des services de santé, soucieux avant tout du respect de la dignité de chacun.
Par leur mobilisation tous contribuent activement à décloisonner, à changer les regards, à bousculer les habitudes et les certitudes pour permettre à chacun, quelle que soit la nature de sa souffrance, d’être regardé au travers de sa capacité à faire, à produire, à partager.
L’aissmc accompagne les citoyens-usagers et leur famille. Au-delà, elle fait évoluer les modes de prise en charge des souffrants et participe ainsi à l’amélioration de leur reconnaissance et de leur accompagnement.
La norme n'est pas normale.
Pour son action, en lien avec les équipes du pôle de santé mentale G21, l’aissmc est reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé : “site pilote pour la santé communautaire”.
Les citoyens-usagers sont investis dans les instances décisionnelles de l’aissmc. Ils participent activement à son fonctionnement parce que l’inclusion des personnes souffrantes dans la vi(ll)e de tous les jours, enjeu sociétal primordial, est la raison d’être de l’aissmc.
A propos de souffrances psychiques, convaincus de la nécessité qu’il fallait rompre avec l’approche qui consistait à systématiquement exclure, enfermer, reléguer ; les fondateurs de l’aissmc – décloisonneurs-précurseurs – qu’ils s’agissent de professionnels de santé, de responsables politiques ou d’usagers ont osé changer les habitudes et créer ainsi les conditions d’un nouvel équilibre. L’équilibre : besoin fondamental de tout homme, de toute société.
L’OMS définit la santé mentale comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté.

En 1977 l’Association Médico Psycho Sociale est créée. Elle regroupe alors des élus des 6 communes du pôle de santé mentale G21, des soignants, des partenaires sociaux… Elle a pour objectif de changer la réalité asilaire, de développer la sectorisation et de contribuer à l’inclusion des patients dans la ville.
Pas à pas, la démonstration de l’utilité de ce rapprochement, de ce “raccrochement” à la Cité a été faite. Au fur et à mesure les problématiques de santé-mentale ont rejoint celles de la santé et de la citoyenneté, autrement dit, du bien-être, du mieux vivre.
En 2010, l’association de santé, santé mentale et de citoyenneté voie le jour et naturellement l’Association Médico Psycho Sociale s’y implique avant de ne faire plus qu’une. Dès lors, c’est la Santé comme condition de bien être pour tout un chacun qui est au cœur des préoccupations des responsables de la nouvelle structure. Pour tous, la Santé au même titre que la Citoyenneté participe à faire d’un individu, un être épanoui et doté du pouvoir d’agir et d’être alors pleinement reconnu en tant que Citoyen.
A un moment, quelque chose nous rassemble.
Le Docteur ROELAND l’un des membres fondateurs de l’AMPS revient sur cette époque où plus que faire bouger les lignes il a imaginé placer la folie au cœur du débat public au cœur d’un projet de société.